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Photo du rédacteurCristallin Toullec

Démocratie et souveraineté




Démocratie et Souveraineté


Peut-être que certains d'entre vous on entendu parlé d’Étienne Chouard? C’est un professeur de droit, d’économie et d’informatique qui s’est fait connaître déjà en 2005, puis avec les gilets jaunes en France et qui réfléchit avec une pensée profondément radicale sur la souveraineté de l’individu, des communautés et des sociétés humaines avec passion. Il présente sa pensée sur la notion de démocratie dans cet interview d’un peu plus de 2h.



Son analyse éveille en moi plusieurs commentaires. Déjà, quel bonheur d’entendre un vrai philosophe politique qui ne peut que se désoler de la pauvreté argumentative de nos sociétés modernes qui ont perdu toute souveraineté intellectuelles et qui relèguent ces réflexions pourtant au coeur de notre fonctionnement humain collectif à d’autres.


Il est précieux de sentir sa valeur sacré “anti-tyranique”, un véritable protecteur du bien commun, contre les systèmes totalitaires, contre les bandits de la collusion des pouvoirs exécutifs, judiciaires, médiatiques, législatifs; une réalité tellement criante aujourd’hui et qui pourtant ne choque plus personne.



Je sens néanmoins qu’il manque dans son analyse, la considération de la moralité (le rôle autrefois octroyé aux institutions religieuses) pour que le principe démocratique qu’il chérit puisse prendre sa dimension salvatrice.


Il n’est pas possible de penser si nous sommes dans la peur, cela il l’explique très bien, mais comment entrer dans la joie pour penser encore mieux, cela il ne l’explique pas malheureusement. Il n’a surement pas encore rencontrer le miroitement de l’âme…!


Si les rapports relationnels ne sont pas structurés à travers un cadre relationnel clair et articulé, même avec les meilleures intentions du monde, ils ne pourront être aussi fructueux qu’ils le devraient pour rendre possible l’inclusion maximale du peuple.


Ce cadre simple doit permettre à chacun d’en être le garant et le  protecteur, afin qu'à travers lui, e le meilleur de l’individu se révèle et puisse bénéficier à l'ensemble alors que le moins bon de l’individu soit identifié et jugulé.



Dans les temps passés, les aristocrates, les seigneurs, les nobles, étaient justement choisis par leurs qualités morales; ils étaient nobles de coeur et c’est sur ce principe qu’ils avaient la légitimité de décider pour les autres.


Si aujourd’hui, nous voulons un système de fonctionnement collectif où tout le monde contribue, il faut alors que tout le monde prenne le poids de la responsabilité que cela implique et accepte de développer des qualités de coeur, la tolérance, le pardon, l’amour, le respect, la bienveillance, le discernement, etc…


Sans ces qualités comment l’individu pourrait avoir la légitimité de participer aux décisions de l’ensemble? Donnons nous aux enfants qui sont dirigés par leurs désirs et leurs instincts un pouvoir décisionnel? Pouvoir et responsabilité vont de pair. Le pur modèle démocratique, implique la souveraineté de chaque individu sur ses tendances instinctives, ou du moins la conscience de ses limites et son engagement à collaborer avec d’autres afin de se protéger de lui même, comme Ulysse avec les sirènes.

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